Comment entrevoir au-delà de ce qu’une personne semble refléter ? Cette question est un vrai casse-tête pour les services RH d’une entreprise, surtout au moment du recrutement. Cependant, une solution semble fonctionner pour découvrir les vraies personnalités de chacun, le serious game. Dans un monde qui appelle à l’instinct de chacun, où il n’existe plus de barrières psychiques. Découvrez ainsi, comment un vrai et bon serious game concu par les spécialistes de Toolate.fr peut être un outil puissant pour former une belle équipe.
L’escape game est un jeu qui connaît un franc succès aujourd’hui. Arrivé du Japon, ce type de jeu conduit le joueur à montrer ses vraies personnalités. Ce concept est très apprécié surtout quand les ressources sont limitées. Dans ce dernier cas de figure, on parle de serious game.
En pure traduction, serious game ferait juste référence à un Jeu sérieux. Un jeu pourrait-il être sérieux ? La réponse est oui s’il existe une finalité d’intérêt pour une tierce personne. Ces jeux sont des univers virtuels définis et conçus pour révéler les facultés d’une personne en premier. Toutefois, ces jeux permettent d’acquérir des réflexes et de l’expérience avec le temps.
Le serious game permet ainsi de rallier trois intentions qui sont d’intérêt pour une entreprise de formation.
La pédagogie est un concept où l’on donne un ensemble de connaissances destinées à être utilisés de façon imminente ou dans le futur. Dans ce cadre, le serious game remplit complètement cette fonction lorsque le jeu est axé dans un but précis.
Le monde professionnel porte un intérêt particulier dans le serious game. Ce dernier se présente comme une opportunité d’augmenter rapidement l’expertise. Du fait qu’ils sont des simulations, on peut donc varier à l’infini les éventualités sur chaque évènement. Par exemple, augmenter la chance de réussite ou la diminuer, imposer un temps imparti pour terminer un acte…
Outre le fait de partager, de diffuser les informations, un serious game fait aussi office de passe-temps. Comme tous jeux vidéo par ailleurs, le premier but de la conception est dans un cadre ludique. Le cerveau reçoit et capte davantage d’informations dans un univers qu’il apprécie. C’est de cela que tiennent la notoriété et l’efficacité du serious game.
La finalité est tout ce qui définit un serious game. Dans ce cadre par ailleurs, on peut dénombrer au moins six catégories de serious game.
L’objectif principal du serious game de type publicitaire est de mettre en avant une ou plusieurs marques et enseignes. La marque en question use du jeu pour proposer un nouvel univers qui défie toute concurrence. Le jeu est très intéressant et offre plusieurs possibilités de publicités, à l’inverse de ce que l’on rencontre régulièrement sur les chaînes médias.
Un jeu requiert l’interaction du joueur. Ce dernier agit alors avec les produits de la marque, qui pourraient d’ailleurs être en nombre. À cet effet, il découvre par lui-même plusieurs possibilités. Les publicités sur les médias servent juste pour diffuser l’information. En passant par le serious game, le joueur est acteur de l’information. Ce type de marketing veut qu’en fin de compte, le joueur recrute d’autres joueurs pour découvrir le jeu avec lui, et implicitement, la marque.
Les serious game de type edumarket ont pour finalité de sensibiliser le joueur. Comme son étymologie l’indique, ce type de jeu sert à la base d’éducation. L’éducation est un concept difficile, mais surtout, relatif. Cela dépend de la culture, du milieu social, du niveau de scolarité… L’éducation n’a pas d’âge, on apprend au fur et à mesure qu’on avance dans le temps.
Les edumarket game font découvrir au joueur un monde où, à la fin, il devra prendre conscience de son rôle, dans un contexte précis. Ce monde fictif fait que le joueur peut ressentir l’émotion en plein-jeu, mais également, lui fait gagner en motivation. Cela permet aussi au joueur de prendre conscience de l’existence d’autre monde, dans laquelle il ne vit pas, et qui passe outre les barrières psychologiques de la société dans laquelle il vit.
Ce type de jeu a pour finalité de remettre en cause les principes de vie et les convictions du joueur. Dans ce cadre, le message véhiculé s’oppose notamment à une idéologie politique, religieuse ou encore à une gestion militaire.
Pour arriver à leurs fins, les développeurs ont l’habitude d’appliquer au joueur un handicap ou encore de donner une autre image qui va à l’inverse de ses convictions. Pour illustrer cet exemple, on peut prendre la dernière partie du jeu Battlefield 4 où le joueur devra choisir entre son fictif meilleur ami et sa fictive petite amie. Bien que ce jeu relève plutôt du FPS, l’exemple donne une idée claire des méfaits de la guerre. Ceci entre totalement dans le cadre de l’objectif des jeux engagés.
Les jeux d’entraînement et de simulation ont pour but d’améliorer les capacités du joueur. De prime abord, le jeu présente un univers fictif qui s’approche en tout point de vue du réel. Ceci tant dans les possibilités d’action que dans les réactions. Les jeux de tir à la première personne, utilisés souvent par des militaires, sont un exemple parfait. Chaque arme a sa propre cadence de tir et son recul, ce qui influe grandement sur le résultat.
En second lieu, ce type de jeu permet de gagner une expérience en équipe. Cela forme une séance de team building intéressante. Pour une entreprise, cela permet d’effectuer un net gain de ressources, comme dans les formations en pilotage d’avion ou d’engin par exemple.
Les jeux ludo-éducatifs sont des jeux destinés à l’enseignement. Le programme prend la place de l’enseignant. Ce type de serious game s’applique surtout pour un public de jeune âge. Toutefois, il existe des versions améliorées pour adulte. Le but est totalement une pure information. À l’inverse des edumarkets games, les jeux ludo-éducatifs permettent d’acquérir des connaissances sans pour autant inciter le joueur à agir dans le monde réel.
Ce type de jeux fait appel à la coordination et au savoir-faire de toute une équipe de scientifiques pour résoudre un problème donné, bien réel. L’avantage en passant par l’univers virtuel, c’est que plusieurs personnes puissent être connectées, outrepassant les limites des frontières.
L’escape game possède des règles de bases qui peuvent être variées. Ces règles sont choisies par rapport au besoin d’une entreprise. Le joueur devra ainsi jouer dans ses règles qui peuvent parfois être défavorables pour lui. Le but est cependant de trouver des idées, d’acquérir des expériences et de montrer ses capacités d’analyse. Ce jeu se retrouve souvent sous un décor de cinéma. La règle de base est le temps. Un « too late » signifierait un échec dans le sens du jeu. Néanmoins, les observateurs noteront principalement les actions du joueur dans ce temps imparti.
Le jeu intitulé « La dernière invention de Léonardo da Vinci » est un exemple parfait de serious game. Ce jeu est axé vers la propriété intellectuelle et se tourne plutôt vers les avocats et juristes. Ils peuvent ainsi apprendre plusieurs lignes et principes de base de l’INPI tout en jouant à une sorte d’escape game.
La propriété intellectuelle est une notion de taille dans l’univers juridique et même au-delà. Cela permet de définir et de protéger les intérêts d’un concepteur vis-à-vis de son invention. Les avocats doivent ainsi maîtriser tout sur le sujet. Dans ce cadre, il faut donc un rappel en continu des principes de l’INPI. Ceci est rendu possible grâce à des serious game sur mesure appliqués à la vie réelle. Dans des salles spécialisées, on offre ainsi la possibilité de résoudre des énigmes tout en prenant connaissance des règles dans la propriété intellectuelle.
La conception nécessite l’établissement de deux entités d’interaction :
Chaque énigme du jeu relève des points clés des principes de l’INPI. On peut mentionner par exemple la phrase « si ce n’est pas industrialisable, on ne peut pas breveter ». Cette phrase du jeu reprend un des principes de bases de l’INPI. Le fait d’apprendre dans un environnement ludique rend le jeu d’autant plus prisé.
Le jeu est un atout majeur pour les services de recrutement et les services MK. Il montre les aspects d’un sujet dans des conditions réelles, ses limites ainsi que ses capacités. Cela permet également de voir outre le CV de la personne. Le jeu offre également la possibilité d’associer des personnes selon leurs caractères pour en former une équipe performante. En effet, un avocat qui connaît les principes de l’INPI trouverait le jeu à son goût.
On en conclut donc que seul un juriste qui maitrise le fonctionnement des brevets et le processus de protection peut arriver à bout du jeu.
Le jeu est un véritable chef-d’œuvre. Le concepteur a préféré la difficulté des énigmes pour chaque partie. En effet, le jeu comprend deux parties avec chacune six énigmes. Le but est d’ouvrir un coffre. La première partie consiste alors à trouver le cadenas, donc, le type de serrure. La seconde est consacrée à la clé. Les deux réunis permettent d’accéder au contenu du coffret.
Par ces difficultés, le concepteur veut faire comprendre au joueur les difficultés de concevoir une invention. Ceci marque alors l’importance de l’INPI ainsi que ses préceptes.